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Militants de la CGT manifestant à Paris pour la défense des services publics.

La Confédération générale du travail (ou CGT) est un syndicat de salariés français créé le Mes invalid (septembre) à Limoges. Elle fait partie des cinq confédérations de syndicats de salariés français considérées, par présomption irréfragable, comme représentatives par l'État.

La CGT a obtenu 1 570 500 suffrages (34 %) aux dernières élections prud'homales de décembre 2008.
Elle figure comme principale organisation syndicale de salariés dans les élections aux comités d'entreprise comme parmi les délégués du personnel.

L'actuel secrétaire général de la confédération est Bernard Thibault de la Fédération des cheminots.

Histoire et chronologie

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Des origines à 1919

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  • 1864 : Le 25 mai, suppression du délit de coalition et de grève (loi L. Ollivier). Cette loi met un terme à la Loi Le Chapelier. Création de l'Association internationale des travailleurs dite Modèl:Ire Internationale à Londres.
  • 14 novembre 1869 : fondation par Eugène Varlin, délégué de l'AIT et président, avec Nathalie Lemel, d'une Société d'Epargne de Crédit Mutuel des Relieurs, de la Fédération Parisienne des Sociétés Ouvrières autour d'une Société de Solidarité des Ouvriers Relieurs de Paris préexistante. C'est le noyau parisien de la future CGT nationale.
  • 1871 : La Commune de Paris : Les Parisiens se révoltent contre le pouvoir et élisent une assemblée qui prend le nom de Commune. La répression du gouvernement fait près de trente mille morts. Œuvre sociale de la Commune de Paris : abolition du travail de nuit dans les boulangeries, gestion démocratique des entreprises fermées par le patronat ou travaillant pour la Commune. Apparition du premier mouvement féminin de masse. Invention de l'école gratuite et laïque.
  • 1871 - 1883 : Malgré l'hécatombe militante de 1871, la décennie voit éclater de nombreuses grèves. Un rapport de police dénombre 182 syndicats rassemblant 31 700 adhérents en 1876. Quatre ans plus tard, les chiffres sont respectivement de 478 et 64 000.
  • 1884 : Le 21 mars, vote de la loi légalisant les syndicats professionnels ouvriers et patronaux à l'initiative de Waldeck-Rousseau.
  • 1886 : Création de la Fédération nationale des syndicats (FNS), d'inspiration guesdiste. Jules Guesde, l'un des socialistes les plus connus et les plus actifs, contribue à la diffusion des idées de Karl Marx en France.
  • 1887 : Création de la Bourse du Travail de Paris.
  • 1891 : La première journée d'action pour la journée de 8 heures le 1er mai s'achève dans le sang à Fourmies; elle se prolonge par des grèves tout au long du mois; la revendication n'est pas satisfaite, mais cette première action concertée au niveau national a un grand écho.
  • 1892 : Création de la Fédération des Bourses du travail, marquée par le syndicalisme révolutionnaire de Fernand Pelloutier. Grève des mineurs de Carmaux.
  • 1895 : Congrès constitutif de la confédération générale du travail CGT à Limoges du 23 au 28 septembre. Les principaux piliers en sont la fédération du livre et celle des cheminots, mais de nombreux métiers restent hors de la CGT. Jusqu'en 1902, l'échelon confédéral reste mal organisé.
  • 1900 : Création du journal La Voix du peuple, organe de la CGT.
  • 1901 : Décès de Fernand Pelloutier.
  • 1902 : L'année marque l'ouverture d'une nouvelle période dans la vie de la CGT. Au congrès de Montpellier elle parachève son unité. La Fédération des Bourses du travail s'efface en tant que centrale et ses organisations s'intègrent dans la CGT. Cette unité réalisée constitue un pôle d'attraction pour beaucoup d'organisations restées jusque-là dans l'expectative. Le syndicat se structure avec l'action d'hommes comme Victor Griffuelhes et Émile Pouget. La CGT compte alors 100 000 adhérents.
  • 1904 : Le Congrès de Bourges adopte la revendication de la journée de 8 heures.
  • 1906 : Charte d'Amiens : cette charte adoptée en congrès, donne au syndicalisme confédéral quelques-uns de ses traits spécifiques : la lutte des classes, la lutte quotidienne pour des améliorations immédiates mais aussi la lutte pour la disparition du salariat et du patronat, ainsi que son indépendance vis-à-vis des organisations politiques. Cette Charte est reprise aujourd'hui comme référence par la plupart des syndicats. Lors du congrès, les guesdistes sont mis en minorité par les révolutionnaires et les réformistes. Le congrès rompt également avec la Fédération syndicale internationale.
  • 1907 : Adhésion de la Fédération Nationale des Syndicats d'Instituteurs.
  • 1908 : La fédération des Mineurs rallie la CGT peu de temps après la grève de Draveil-Villeneuve-Saint-Georges au cours de laquelle de nombreux cadres de la CGT sont arrêtés. Le Congrès de Marseille se tient en octobre 1908, alors qu'un grand nombre de dirigeants cégétistes sont en prison. Une motion vigoureusement antimilitariste est adoptée.
  • 1909 : Victor Griffuelhes démissionne. Durant son court intérim, Louis Niel renoue les liens avec la Fédération syndicale internationale, mais il doit démissionner sous la pression des révolutionnaires. Cette orientation ne sera pas remise en cause par son successeur, Léon Jouhaux, proche des dits révolutionnaires, mais qui saura tracer progressivement sa propre voie.
  • Le 5 octobre, paraît le premier numéro de la Vie ouvrière, qui se définit comme « syndicaliste Révolutionnaire, antiparlementaire ». La revue est dirigée par Pierre Monatte. C'est l'ancêtre de La Nouvelle Vie ouvrière (NVO) qui est toujours la revue de la CGT.
  • 1910 : Bien que demandée au congrès de 1895, la CGT s'oppose à la loi sur les retraites ouvrières et paysannes à son congrès de 1910 par 1049 voix contre 251. Les révolutionnaires veulent abattre l'État, non qu'il soit social. L'âge de la retraite étant fixé à 65 ans quand l'espérance de vie est de 50 ans, la CGT parle de la "retraite des morts". On critique également sa gestion par capitalisation.
  • 1912 : La CGT est la seule confédération syndicale existante en France, elle compte 700 000 adhérents sur un total de 7 millions de salariés. Le 24 novembre, elle tient un congrès extraordinaire sur le thème de l'action préventive contre la guerre.
  • 1913 : Constitution du Secrétariat syndical international auquel participe la CGT. Le 25 février, la CGT publie un manifeste anti-militariste.
  • 1914 : La CGT compte environ 300 000 adhérents. La CGT organise des manifestations syndicales contre la guerre le 27 juillet. Le 31 juillet, Jean Jaurès est assassiné. Le 1er août c'est la mobilisation générale et le début de la guerre 14/18. Le 3 août, c'est la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France. Le 4 août, la CGT rallie l'Union sacrée. Lors du CCN de la CGT, tenu du 26 novembre au 5 décembre, seule une minorité se prononce contre la guerre. Pendant les 4 ans de guerre, quelques militants CGT tel Félix Baudy furent fusillés pour l'exemple après avoir été désignés pour motif d'appartenance à la CGT.
  • 1915 : Démission de Pierre Monatte le 3 janvier en protestation contre le ralliement de la CGT à l'Union Sacrée. La guerre fait chuter les effectifs à 50 000 adhérents.
  • 1917 : Dans l'année, on compte 696 grèves et 293 810 grévistes en France. Parallèlement, les effectifs remontent à 300 000. Les 6 et 7 novembre c'est la rupture de l'Union sacrée. Au même moment a lieu la Révolution d'octobre en Russie.
  • 1918 : Dans l'année on recense 499 grèves et 176 187 grévistes en France et la CGT passe à 600 000 adhérents.
  • 1919 : 25 mars : loi sur les conventions collectives. 28 mars : loi supprimant le travail de nuit dans les boulangeries. 23 avril : lois sur la journée de 8 heures. Le 1er mai grève générale de 24 heures marquée par 500 000 manifestants à Paris (1 mort). La CGT passe à un effectif de 1 million et demi d'adhérents. Dans l'année, on compte 2 206 grèves et 1 160 000 grévistes en France. Création de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) avec la bienveillance du patronat. 30 avril : Pierre Monatte crée les Comités syndicalistes révolutionnaires.

De la première scission à 1940

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  • 1920 : Le 8 janvier, inauguration du Conseil économique et social (initiative de la CGT). Du 25 au 29 février, la SFIO tient congrès à Strasbourg et se retire de la 2en Internationale. Le 12 mars, vote de la loi relative au droit syndical. Le Modèl:1er mai : la CGT décide la grève générale. En 15 jours on compte 1,5 million de grévistes. Le 22 mai, reprise du travail. La grève des cheminots pour la nationalisation des chemins de fer sera un échec. Suite à ce mouvement, la 11en chambre du tribunal correctionnel ordonnera même le 13 janvier 1921 la dissolution de la CGT, sanction qui ne sera jamais appliquée. Contrecoup des échecs (et de certains acquis sociaux ?), les effectifs repassent à 700 000. En mai, la CGT reçoit l'adhésion de la Fédération des employés de l'État.
  • 1921 : Au congrès de Tours de la SFIO (1920), scission entre ceux qui souhaitent adhérer à la troisième internationale, acceptant les vingt-et unes conditions de lénine et ceux qui s'y opposent. Les partisans de l'adhésion, majoritaires, créent la Section Française de l'internationale communiste (SFIC). Le congrès de Lille, en juillet, évite la scission dans le syndicat, où majoritaires et minoritaires sont au coude à coude, mais la division est consommée en décembre. Suite à l'exclusion de la Fédération des cheminots, les révolutionnaires quittent la CGT, et créent la CGTU (Confédération générale du travail unitaire), proche du PCF. Naissance du journal Le Peuple, organe officiel de la CGT.
  • 1922 : Lors de son premier congrès, du 25 juin au Modèl:1er juillet à Saint-Étienne, la CGTU décide de rallier l'Internationale syndicale rouge. Elle combat le taylorisme, alors en plein essor. La CGTU compte alors environ 250 000 membres, nettement moins que l'autre CGT.
  • 1924 : Les très minoritaires « syndicalistes révolutionnaires », qui dirigeaient notamment l'union départementale du Rhône, quittent la CGTU et fondent la CGT-SR.
  • 1925 : La CGTU revendique deux semaines de congés payés à son congrès de 1925. Pierre Monatte fonde La Révolution prolétarienne, où il appelle à la réunification de la CGT.
  • 1927 : Départ de la Fédération des employés de l'État, qui avait adhéré en mai 1920.
  • 1930 :
    • Vote définitif de la loi sur les assurances sociales le 30 avril, qui entre en application le 30 juin, après dix années de débats, durant lesquels la CGTU les a dénoncées (assurance privées: pas de répartition, pas d'universalisme, pas d'assurance pour tous, pas de paritarisme, pas de justice) alors que la CGT les a soutenues. Une double cotisation, patronale et salariale, abondée par l'État, obligatoire pour les salariés gagnant plus de 15 000 francs par an, finance ces assurances. Au-delà de la maladie, les assurances sociales couvrent aussi les champs de la vieillesse, de l'invalidité prématurée et du chômage involontaire.
    • Le 30 novembre, mise en place de la « commission des 22 » en vue de la réunification de la CGT : l'échec est patent fin 1932.
  • 1931 :
  • 1932 : après une progression à la fin des années 1920 à 300 000 adhérents, la CGTU retombe à 258 000 en 1932. La CGT connaît une évolution parallèle ; elle compte 490 000 adhérents en 1921 comme en 1933, après avoir eu également une progression éphémère à la fin des années 1920. Dans la période peu revendicative entre 1924 et 1934, environ 50 % des conflits se terminent de manière infructueuse.
  • 1933 : L'accession au pouvoir d'Adolf Hitler en Allemagne révèle la faillite de la stratégie de lutte contre la social-démocratie du Komintern.
  • 1934-1935 :
    • En riposte à l'émeute du 6 février, un appel à la grève générale « contre le fascisme » à l'initiative de la CGT et de la CGTU pour le 12 février donne lieu à une convergence des deux cortèges place de la Nation.
    • Le 30 mai, Maurice Thorez donne son aval à un rapprochement des deux CGT. Le 9 octobre débutent des discussions en vue de la réunification, qui aboutiront le 14 juillet 1935 à un programme de Front populaire. Deux congrès séparés simultanés du 24 octobre au 27 octobre donnent leur aval à la réunification. C'est "la base" des salariés syndiqués qui demande la réunification.
  • 1936 :
    • Réunification de la CGT et de la CGTU lors du congrès de Toulouse (2 mars-5 mars) ; les confédérés dominent largement la nouvelle CGT. L'adhésion à la FSI est votée par 5 500 mandats contre 2 500. Les unitaires ne contrôlent que sept unions départementales.
    • Le 26 mai, une vague de grèves marquées par des occupations d'usines démarre au Havre et s'étend comme une traînée de poudre partout en France, contrairement aux mouvements infructueux de 1906 et 1919-1920. Le 7 juin sont signés les accords de Matignon, entre la CGT et le patronat (CGPF). Les 11 et 12 juin sont votées les lois sociales sur les conventions collectives, l'institution de délégués d'atelier, le relèvement des salaires, l'instauration de quinze jours de congés payés et la semaine légale de 40 heures.
  • 1937 : La CGT a quadruplé son audience et compte 4 millions d'adhérents. Le rapport de force interne s'est modifié en faveur des ex-unitaires. La Fédération de la métallurgie d'Ambroise Croizat est ainsi passée à 750 000 adhérents. Développement des œuvres sociales gérées par la CGT.
  • 1938 :
    • Les accords de Munich suscitent la polémique entre les différentes tendances de la CGT. Ils sont défendus par la tendance Syndicats (20 % de la CGT), dirigée par René Belin, quand les ex-unitaires les dénoncent. Le centre de Léon Jouhaux, Louis Saillant et Robert Bothereau s'allie avec les ex-unitaires (proches ou membres du PCF).
    • Échec de la grève contre les décrets-lois de Paul Reynaud du 12 novembre, « décrets misère » qui instaurent la semaine de six jours, soit la casse des conquêtes du Front Populaire, « fin de la semaine des deux dimanche ».

Mal préparée après le congrès de Nantes, la grève de la fin du mois est un échec. 15 000 militants sont licenciés et la CGT perd un quart de ses effectifs, qui restent néanmoins élevés avec 2 millions et demi d'adhérents.

  • 1939 : Le 23 août, le pacte germano-soviétique entre Ribbentrop et Molotov sème la consternation dans la CGT et exacerbe les tensions contre les communistes. Début de la guerre le 3 septembre. Le 18 septembre, le bureau confédéral de la CGT vote une déclaration excluant les militants qui refusent de condamner le pacte germano-soviétique. Cette décision est approuvée par la commission administrative de la CGT le 25 septembre, ce qui a pour effet d'exclure les communistes de la CGT. Plus de 600 syndicats sont dissous et de nombreux militants et dirigeants exclus sont arrêtés. Ceux qui ne sont pas arrêtés, ni mobilisés, ni assassinés, entreront dans la clandestinité.
  • 1940 :
    • La CGT ne compte plus que 500 000 adhérents quand le gouvernement fait voter, peu avant sa chute, les 60 heures de travail par semaine.
    • Le 16 août, le gouvernement de Vichy dissout les centrales syndicales ouvrières et patronales, dont la CGT ; les fédérations peuvent cependant théoriquement continuer leur action. Le 9 octobre, René Belin, devenu ministre collaborateur institue la charte du travail.
    • Le 15 octobre, douze dirigeants syndicalistes, dont trois de la CFTC, rendent public un texte opposé connu comme le Manifeste des Douze.

De 1941 à 1948

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  • 1941 : Promulgation de la Charte du travail interdisant les grèves et le lock-out le 4 octobre. Dès l'hiver 40/41, parution des premiers journaux clandestins. Développement des « comités populaires » qui organisent les premières luttes revendicatives. Du 26 mai au 9 juin a lieu la grève des mineurs du Nord et du Pas-de-Calais. Intervention des Allemands : 327 arrestations. En octobre : exécution par les Allemands de 88 otages composés majoritairement de militants CGT exclus, dont les 27 de Châteaubriant.
  • 1942 : Rencontre entre Léon Jouhaux et Benoît Frachon à Cahors. Jouhaux est arrêté peu après et déporté en Allemagne.
  • 1943 : Les Accords du Perreux, signés le 17 avril par Robert Bothereau et Louis Saillant pour les « ex-confédérés » ; Henri Raynaud et André Tollet pour les « ex-unitaires », reconstituent la CGT. La CGT réunifiée participe à la constitution du conseil national de la Résistance (CNR) qui a lieu le 27 mai.
  • 1944 : Publication le 15 mars du Programme du CNR (définissant les nationalisations, la Sécurité sociale et les comités d'entreprises) où la CGT est représentée par Louis Saillant. Le 10 août, la Grève des Cheminots de la Région Parisienne se déclenche et s'étend à tous les services publics. Le 15 août, la police parisienne entre dans la grève. Le 18 août, la CGT clandestine appelle à la grève générale pour la Libération. Le lendemain c'est le déclenchement de l'insurrection parisienne, qui prendra fin avec la Libération de Paris le 25 août et l'arrivée du Général de Gaulle. Le 26 août, la CGT s'installe au grand jour dans ses locaux du 213 rue Lafayette : c'est la fin de la clandestinité avec une première réunion de son bureau. Le 8 septembre, son journal, La Vie ouvrière, qui avait paru sous forme de tract pendant l'occupation, reparaît au grand jour. Création de la Confédération générale des cadres (CGC).
  • 1945 : Début des nationalisations, création des comités d'entreprise et mise en place de la Sécurité sociale. Création de la Fédération syndicale mondiale (FSM) à laquelle adhère la CGT.
  • 1946 : Du 8 au 12 avril a lieu le 26en congrès de la CGT à Paris, qui voit une nette domination des « unitaires » (proches du PCF). Elle revendique le chiffre de 5 millions et demi d'adhérents. Le rapport de Benoît Frachon est adopté par 84,4 % des voix. Le 5 octobre, promulgation du Statut Général des Fonctionnaires par le ministre Maurice Thorez. Début de la Guerre d'Indochine (19 novembre 1946). Pendant toute la durée du conflit, la CGT organise des manifestations de solidarité à l'égard du peuple vietnamien et en faveur de la paix.
  • 1947 :
    • La CGT obtient 59 % des voix lors des premières élections à la Sécurité Sociale, mais la CFTC enregistre un percée avec 26 % des voix. 1er mai, grandes manifestations pour les revendications à l'appel de la CGT. Le 5 mai, éviction des ministres communistes du gouvernement. En juin, grèves chez Citroën, à la SNCF, dans les banques, dans les grands magasins. Le président du Conseil Paul Ramadier parle de « chef d'orchestre clandestin ». En juillet, grèves à EDF, puis chez Peugeot, Berliet, Michelin. Le Modèl:1er août, accord CGT / CNPF pour une augmentation de 11 % dénoncé par le gouvernement.
    • Les 13 et 14 novembre la division s'accentue au Comité Confédéral National (CCN) de la CGT entre la majorité et la minorité à propos du Plan Marshall et des mouvements de grève. La majorité, fidèle à Moscou, refuse le plan Marshall. Le 19 décembre, c'est la scission et la création par les minoritaires (qui refusent la soumission au PC) de la confédération « CGT-Force Ouvrière » (FO). FO tient son congrès constitutif en avril 1948 emportant environ 300 000 adhérents, soit une nette minorité.

De 1948 à 2000

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  • 1949 :
  • 1950 :
    • Conquêtes : vote de la loi sur les Conventions collectives. Création du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig).
  • 1953 :
    • Retraites : du 4 au 25 août, grande grève dans les services publics. Le 4 août, la CGT puis la CFTC appellent à une journée d'action des secteurs public et nationalisé contre le recul de l'âge à la retraite. Les postiers de Bordeaux décident la poursuite du mouvement. Aussitôt les confédérations CGT, FO, CFTC appellent à la grève générale dans ces secteurs. Le 14 août, on compte quatre millions de grévistes.
  • 1954 :
    • Libération : début de la guerre d'Algérie (1er novembre). Durant tout le conflit la CGT soutient « les revendications des Algériens et leurs aspirations nationales. »
  • 1956 :
    • Conquête : troisième semaine de congés payés.
  • 1962 :
    • Paix : le 8 février, une manifestation anti-OAS durement réprimée fait 9 morts, pour la plupart membres de la CGT, au métro Charonne. Accords d'Évian, fin de la guerre d'Algérie (18 mars).
  • 1963 :
    • Les mineurs : à l'appel de la CGT et de FO, vaste mouvement de grèves des mineurs. Ils s'inquiètent des incertitudes pesant sur leur profession et revendiquent une augmentation des salaires.
  • 1966 :
    • Unité : accord revendicatif entre la CGT et la CFDT, qui s'est créée en novembre 1964 sur les bases de la CFTC , et de sa « déconfessionnalisation ».
  • 1967 : Georges Séguy succède à Benoît Frachon lors du 36en congrès tenu du 11 au 16 juin.
  • 1968 :
    • mai 68, grève générale : en mai et juin sept millions de travailleurs en grève occupent leurs usines. Constat de Grenelle : augmentation de 35 % du salaire minimum, reconnaissance de la section syndicale à l'entreprise...
  • 1970 : Nouvel accord CGT-CFDT, le 15 décembre, sur des revendications prioritaires : revalorisation du SMIC, retraite à 60 ans, semaine de 40 heures, emploi, heures de formation syndicale.
  • 1972 : La CGT soutient le programme commun de la Gauche.
  • 1978 : Tentative infructueuse de Georges Séguy pour autonomiser la CGT du PCF.
  • 1981 : La CGT appelle à voter pour François Mitterrand au second tour de la présidentielle.
  • 1982 :
    • Gouvernement de gauche : vote de la loi de nationalisation (cinq groupes industriels, 36 banques). Ordonnances réduisant le temps de travail hebdomadaire à 39 heures, instituant la cinquième semaine de congés payés et ramenant l'âge de la retraite à 60 ans. Lois sur les droits des travailleurs dans l'entreprise, notamment le droit d'expression pendant le temps de travail. Création des Comités d'hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT). Henri Krasucki devient secrétaire général lors du 41en congrès.
  • 1988 :
    • Infirmières : mouvement de grève des infirmières à l'appel d'une coordination nationale qui réclame notamment une augmentation significative des salaires et de véritables moyens pour la formation. Après la défection des autres syndicats, la CGT est seule à soutenir le mouvement.
  • 1992 : Louis Viannet succède à Henri Krasucki en février lors du 44en congrès.
  • 1993 : Lors des élections politiques, la CGT ne donne aucune consigne de vote.
Manifestation de défense des retraites à Paris, le 22 mai 2008

Enjeux et perspectives

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Positionnement actuel

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Drapeau de la CGT dans une manifestation à Paris.

Selon Guy Groux, directeur de recherche au Centre de recherches politiques de Sciences Po, la CGT est plus « contestataire » que les quatre autres syndicats représentatifs de droit, même si la direction centrale (Bernard Thibault) « tente un "aggiornamento" »[1], un positionnement contestataire qui l'amené à dénoncer l'accord du 11 janvier 2008 sur la modernisation du marché du travail[2]. La centrale syndicale explique cette décision en dénonçant une « instrumentalisation de l'agenda social » par le MEDEF ajoutant que ce dernier « a insidieusement agité la menace d'un échec des négociations et d'une loi susceptible de mettre encore plus à mal le code du travail » et appelle de ses vœux la mise en place d'« un ensemble de règles éthiques et contraignantes qui puissent fonder, demain, des négociations de bonne foi et conférer toute leur légitimité et leur force aux accords futurs[3]. »

Des détracteurs de la CGT considèrent que les sections syndicales locales mènent souvent des grèves pour défendre uniquement les intérêts de leurs adhérents[4]. Ainsi, en février 2008, la grève d'une semaine initiée par la CGT provoque de grandes perturbations à l'Aéroport d'Orly. Selon Le Figaro, 48 grévistes, le lundi 11 février 2008, obligent les compagnies aériennes à annuler un vol sur deux à Orly[5], en raison d'une opposition au regroupement du contrôle aérien en Île-de-France dans une plate-forme unique. Cette opposition menée par la section locale aurait donc eu, d'après ses détracteurs, pour unique but d'éviter de diluer les effectifs de la CGT et de lui faire perdre la majorité qu'elle détient dans le centre d'Orly[4],[6].
Inversement, un parti comme le NPA accuse la CGT et les autres confédérations de freiner leurs syndiqués dans les luttes sociales. Ces critiques ont entraîné l'absence de la CGT à l'université d'été 2009 du NPA[7].

La direction de la CGT a rompu nombre de ses liens avec les partis de gauche et affirme sa fidélité à la charte d'Amiens, au risque de perdre, sur un « marché syndical » émietté, une spécificité plus subtile qu'il n'était dit sommairement (la fameuse « courroie de transmission »), à l'âge d'or de Benoît Frachon chez qui le politique s'était nourri du syndicalisme révolutionnaire[8], ou même de Georges Séguy[9] et Henri Krasucki, dont leur jeune expérience résistante et concentrationnaire ainsi que les cultures dont ils étaient issus influaient leur pratique syndicale.

En 2010, la CGT s'investit beaucoup dans les très populaires journées d'action, de manifestations et de grèves contre la réforme des retraites avec des contre-propositions. Elle propose, en particulier, que les salariés assujettis à des travaux pénibles aient droit à un départ à la retraite anticipé en fonction de la durée d’exposition à la pénibilité[10]. Elle demande que les revenus financiers des entreprises soient soumis à contribution, en rappelant qu'en 2009, la Cour des comptes évaluait à 10 milliards d’euros le manque à gagner de cette non-contribution. Le syndicat veut remettre à plat l’ensemble des exonérations fiscales, évaluées 30 milliards d’euros en 2009, mais aussi moduler les cotisations sociales en fonction des politiques d’emploi des entreprises.

La question de la représentativité syndicale

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Avec 34,00 % des voix aux élections prud'homales de décembre 2008, la CGT est la première organisation syndicale de France en audience, mais deuxième derrière la CFDT en termes d'adhérents revendiqués (873 000)[11]. Depuis la fin de la guerre, la reconnaissance de sa représentativité lui a permis de participer aux négociations nationales interprofessionnelles et d'être représentée dans les organismes paritaires.

Résultats des prud'homales
Organisation syndicale 1987 1992 1997 2002 2008
CGT 36,35 % 33,35 % 33,11 % 32,13 % 34,00 %
Résultats par sections[12]: 2002 2008
Industrie 39,6 % 41,95 %
Commerce 33,1 % 35,02 %
Agriculture 24,4 % 26,89 %
Activités diverses 30,7 % 33,12 %
Encadrement 15,8 % 16,95 %

Aujourd'hui, et depuis la loi « portant rénovation de la démocratie sociale » publiée au Journal officiel du 21 août 2008, la CGT, comme les autres organisations syndicales est confrontée au mode de calcul des règles de représentativité syndicale mis en place par la loi.
Désormais, ce sont les élections en entreprise qui conditionnent la représentativité, déjà au niveau des entreprises de plus de 10 salariés depuis l'entrée en vigueur de la loi de 2008, ainsi que dans les branches professionnelles et au niveau interprofessionnel. Il faudra attendre le 1er janvier 2013, avec les conclusions de la direction générale du travail, qui effectue l'agrégation des résultats des élections professionnelles en entreprise, ainsi que le scrutin qui doit être organisé dans les entreprises de moins de 10 salariés (TPE), pour déterminer la représentativité syndicale par branches professionnelles ainsi qu'au niveau national.
Même si la CGT est encore majoritaire dans de nombreux secteurs, sa représentativité est remise en cause à chaque élection professionnelle. Et, comme toujours, le premier a plus à perdre que ses « challengers ».

En 2009, un des débats du 49en congrès confédéral, à Nantes, est celui de la réforme des structures. Une note de 2005[13], préparatoire au 48en congrès, et rédigée par un groupe de travail de la direction confédérale, avait suscité de vives réactions. Cette note proposait, par exemple, de ne permettre la création d'un syndicat de base qu'à partir de 20 adhérents, ou de constituer les fédérations professionnelles (30 actuellement) autour de 8 « champs professionnels[14] ».

La CGT comprend 22 000 syndicats ou sections de base, regroupés en 33 fédérations professionnelles, dont les plus importantes sont celles des cheminots, de la métallurgie, des mines et de l'énergie, des activités postales et de télécommunications, de la santé et des transports.

La CGT compte aussi deux unions, celle des ingénieurs, cadres et techniciens (UGICT) et celle des retraités (UCR), ainsi qu'un Comité national de lutte et de défense des chômeurs.

Les syndicats ou sections de base appartiennent à la fois à une union locale (UL)[15], et à une union départementale (UD)[16]. Existent également 21 comités régionaux interprofessionnels qui sont des lieux de coordination des UD d'une même région[17]. Les régions les plus importantes sont l'Île-de-France, le Languedoc-Roussillon, le Nord-Pas-de-Calais, les régions PACA et Rhône-Alpes.

Les instances dirigeantes de la centrale sont le bureau confédéral (12 membres) et la commission exécutive (54). Le bureau est élu au sein de la commission exécutive par le comité confédéral national (CCN, 300 membres), qui réunit trois à quatre fois par an les représentants des départements, régions et fédérations et qui constitue le « parlement » de la CGT.

Evolution du nombre d'adhérents (en milliers)
1948 1958 1968 1975 1997 2005
4 000 1 650 2 300 2 377 634 711

Fédérations

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Unions confédérales

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Secrétaires généraux

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Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT depuis 1999.
Secrétaires généraux de la CGT
1895-1899 A. Legaisle du 4 décembre 1895 au 20 juin 1899
1899-1900 Maurice Copigneaux du 20 juin 1899 à septembre 1900
1900-1901 Victor Renaudin de septembre 1900 au 21 avril 1901
1901 Eugène Guérard du 21 avril au 26 novembre 1901
1901-1909 Victor Griffuelhes de novembre 1901 au 2 février 1909
1909 Louis Niel du 24 février au 26 mai 1909
1909-1947* Léon Jouhaux du 12 juillet 1909 au 19 décembre 1947
1945-1967* Benoît Frachon du 5 septembre 1945 au 16 juin 1967
1948-1957* Alain Le Léap de janvier 1948 au 27 septembre 1957
1967-1982 Georges Séguy du 16 juin 1967 au 18 juin 1982
1982-1992 Henri Krasucki du 18 juin 1982 au 31 janvier 1992
1992-1999 Louis Viannet du 31 janvier 1992 au 5 février 1999
1999- Bernard Thibault depuis le 5 février 1999

Modèl:* De 1945 à 1957, le bureau de la CGT est composé de deux secrétaires généraux (modification de l’article 9 lors du 26en congrès, en 1946).

Étrangers en situation irrégulière de la Bourse du travail de Paris

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La CGT s'est fortement engagée dans le soutien aux travailleurs étrangers en situation irrégulière en faveur de leur régularisation administrative. Sur les 2500 salariés étrangers en situation irrégulière en lutte en Île-de-France, quelque 1500 auraient été régularisés[18].

Un collectif d'environ 800 étrangers en situation irrégulière occupait jour et nuit, depuis le 2 mai 2008, les locaux de l'annexe de la Bourse du Travail, rue Charlot à Paris (3e). Le service d'ordre de la CGT les en a expulsés par la force en juin 2009. « Alors que la plupart des squatteurs sont partis pour leur manifestation hebdomadaire à Châtelet (1er) afin de demander leur régularisation, le service d'ordre de la CGT somme ceux qui sont restés de quitter le bâtiment (la Bourse du Travail), appartenant en partie au syndicat. Une quarantaine de « gros bras » de la CGT, « le visage masqué ou cagoulé », arborant des brassards orange, ont débarqué, armés de « bonbonnes de lacrymogène », raconte Djibril Diaby, l'un des porte-parole : « Ils ont profité du fait que nous étions peu nombreux. Dès qu'ils sont entrés, ils ont gazé tout le monde. Il a fallu sortir »[19]. Les étrangers en situation irrégulière ont passé la nuit, installés sur le trottoir en face du bâtiment, sur leurs matelas posés à même le trottoir, entre le fatras de leurs vêtements et autres ustensiles de cuisine, sous l'œil des gendarmes et CRS[19].

La commission administrative de la Bourse du Travail de Paris où siègent les principaux syndicats (CFDT, CGT, FO, CFTC, CGC, Unsa et Solidaires) a salué la « libération de la Bourse du Travail de Paris par les syndicats parisiens[20], » mais a été contestée par certaines associations et certains sections syndicales de la CGT, alors que d'autres associations de défense des étrangers ont refusé de condamner le principe de récupération de ses locaux par la CGT.

Henri Krasucki a demandé en 1985 au conseil central des syndicats de l'URSS d'accorder à son syndicat une aide urgente de 10 millions de francs (1 million de roubles convertibles). Cette demande a un caractère strictement confidentiel et seul le comité central est au courant. Cette aide, approuvée par le Politburo du Parti communiste de l'Union soviétique, sera accordée en deux versements en 1985 et 1986 de 500 000 roubles provenant du comité du tourisme et d'excursion par le KGB[21].

La CGT a été mise en cause dans le financement du comité d'entreprise d'EDF depuis les années 1990. Au début des années 2000, cette polémique a pris un tour judiciaire, d'une part avec la révocation du Directeur Général de la Caisse centrale d'activités sociales (CCAS), qui avait évoqué des irrégularités lourdes et des dysfonctionnements, et, d'autre part, par le dépôt d'une plainte au nom des agents. Bernard Thibault a été entendu par la justice en juillet 2006 dans le cadre de cette affaire. Jean Lavielle et Brigitte Dareau, anciens responsables du CE ont été mis en examen à ce titre [22]. La CGT dément toute malversation au CE d'EDF-GDF, affirmant que « les dépenses sont contrôlées en permanence depuis une dizaine d'années, il y a une commission d'appels d'offre »[23].

Bibliographie

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Publications générales

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  • Histoire de la CGT, Michel Dreyfus, Bruxelles, Complexe, 2005
  • Le syndicalisme en France depuis 1945, René Mouriaux, Paris, La Découverte, coll. Repères, 2004
  • La CGT. Audience et organisation, Dominique Andolfatto et Dominique Labbé, Paris, éditions La Découverte, 1997
  • CGT Approches historiques, sous la coordination de Maurice Moissonnier et Georges Pruvost, IHS-CGT d'Histoire sociale / CCEO-CGT, 1988
  • Le Sous-Sol Lorrain, Journal de la Fédération CGT des Mineurs de fer et de sel Est-Ouest, Rétrospective 1950-2006, Fensch Vallée Editions, 2007

Publications confédérales

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Articles connexes

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Notes et références

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  1. « Réformer, mais avec qui ? », Telos, novembre 2007
  2. « Marché du travail : un accord historique ? », Francis Kramarz, janvier 2008
  3. Négociation sur le marché du travail : pourquoi la CGT n'a pas signé, point de vue de Maurad Rabhi, secrétaire de la CGT
  4. 4,0 et 4,1 « Sous le ciel, la grève », Les Échos, 14 février 2008
  5. « Un avion sur deux à Orly, des retards à Roissy-CDG », Le Figaro, 11/02/2008
  6. « Terrorisme syndical », Le Figaro, 12/02/2008
  7. Voir les analyses de Jacques Girault, Benoît Frachon, politique et syndicaliste, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 361 p., Paris, 1989.
  8. Georges Séguy, Résister, de Mauthausen à Mai 68, 230 p., L'Archipel, 2008.
  9. http://www.cgt.fr/spip.php?page=article_dossier2&id_article=36876
  10. Chiffre annoncé lors du congrès de 2006.
  11. http://www.resultats.prudhommes.gouv.fr/
  12. « Évolutions des modes de fonctionnement et des structures de la CGT »
  13. PDF « Note de janvier 2009 » sur Médiapart.
  14. Il y a actuellement 857 UL. Leur existence est prévue par l'article 14 des statuts confédéraux : « Les unions locales sont constituées par les syndicats et sections syndicales relevant d’une même zone géographique (localité, partie de localité, secteurs ou ensemble de secteurs, bassin d’emploi, etc.). »
  15. Il y a actuellement 96 UD, dont l'existence et le fonctionnement sont régis par l'article 12 des statuts confédéraux.
  16. article 13 des statuts confédéraux
  17. Alternatives économiques, juillet-août 2009
  18. 19,0 et 19,1 http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/06/25/installation-de-sans-papiers-devant-la-bourse-du-travail-a-paris_1211071_3224.html
  19. Communiqué de presse de la Commission Administrative du 24 juin 2009
  20. Jauvert, « http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/documents/003313/la-cgt-aussi.html », Le Nouvel Observateur,‎ (legir en linha)
  21. Le Figaro, 4 avril 2007
  22. article sur RTL.fr

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