Luciano Pavarotti

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Luciano Pavarotti
Luciano Pavarotti 15.06.02 cropped.jpg
Profession: Cantaire d'opèra
País: Bandièra d'Itàlia Itàlia
Data de naissença: 12 d'octobre de 1935
Luòc de naissença: Modena, Itàlia
Data de decès: 6 de setembre de 2007
Luòc de decès: Modena, Itàlia

Luciano Pavarotti (Modena, 12 d'octobre de 1935- 6 de setembre de 2007) foguèt un dels cantaires (tenòr) italian d'opèra mai coneguts dins son país e internacionalament.

Biografia[modificar | modificar la font]

Luciano es lo filh de Fernando Pavarotti, un fornièr e d'Adele Venturini, emplegada de fabrica. A una sòrre.

De la siá primièra femna, Adua Veroni, a tres filhas (nascudas en 1962, 1964 e 1976); de la siá segonda esposa Nicoletta Mantovani, (primièra assistenta/secretària), nasquèt una filha en genièr de 2003: Alice (son besson subrevisquèt pas).
Venguèt pepin en abril de 2002.

Operat abans d'una tumor en julhet de 2006, ospitalizat tornarmai lo 9 d'agost 2007, se moriguèt la nuèit del 5 al 6 de setembre d'un cancèr del pancreas dins sa villa de Modena.

Annadas 1960-1970[modificar | modificar la font]

Entamenèt sa carrièra a l'opèra lo 29 d'abril de 1961 amb lo ròtle de Rodolfo dins La Boèma, en Emilia-Romanha. A partir d'aqueste trionf, Luciano Pavarotti comencèt de se far conéisser dins tota Euròpa. Tot cambièt plan lèu quand, un vèspre de 1963, li foguèt prepausat de remplaçar sulpic lo tenòr Giuseppe Di Stefano: lo public del Covent Garden de Londres ne foguèt esbalausit: Luciano Pavarotti a capitat son primièr ensag magistralament. La Scala de Milan li dobriguèt las pòrtas en 1965 gràcias al cap d'orquèstra Herbert von Karajan.

Faguèt las siás armas als Estats Units en febrièr de 1965 amb lo Great Miami Opera a costat de Joan Sutherland. Un chic de temps apuèi, lo 28 d'abril, jogava pel primièr còp a la Scala de Milan dins La Boèma, e tanben dins Rigoletto una opèra que i interprèta lo duc de Màntoa, grand seductor de femnas, ròtle que tornèt interpretar nombroses còps pendent sa carrièra. Aprèp una virada qu'arribèt fins a Austràlia, tornèt a la Scala ont ajustèt Tebaldo al sieu repertòri, lo 26 de març de 1966, amb Giacomo Aragall en Romèo. Lo sieu primièr Tonio se faguèt al Covent Garden, lo 2 de junh de 1966. Lo 20 de novembre de 1969, trionfèt dins I Lombardi alla prima crociata a Roma: foguèt tanben la siá primièra opèra enregistrada e mesa en venta par la suite; il compren tanben aires de Donizetti e de Verdi. Sa notorietat éclate als Estats Units lo 17 de febrièr de 1972, gràcias a La Fille du régiment, al Metropolitan Opera de New York. Le maestro parvient à enchaîner avec une facilitat déconcertante les neuf contre-uts de l'air « Ah! mes amis, quel jour de fête! ». Aquela interpretacion lui valut dètz-e-sèt rappels, ce qui est excepcional dins lo mond liric. Dès lors, aquel succès al Metropolitan Opera est une referéncia dins la carrièra de Luciano Pavarotti e l'opèra est de nombreuses fois retransmesa per la television. Atal sa difusion, en març de 1977, dins Live from the Met telecat crée la plus grande audiéncia jamais obtenue per una opèra televisada. Pavarotti gagne, parallèlement a aqueste succès, nombroses Grammy Awards e disques d'aur.

Années 1980-1990[modificar | modificar la font]

Au début des années 1980, il crée « The Pavarotti International Voice Competition » pour les jeunes chanteurs, et, à l'issue de chaque concours, il donne un récital où il chante avec les gagnants. Ainsi, en 1982, il chante sur des extraits de La Bohème et Un ballo in Maschera. Pour célébrer ses vingt-cinq ans de carrière, il invite les gagnants des concours en Italie pour un récital où il interprète des airs tirés de La Bohème, à Modène et à Gênes et ensuite, en Chine ; il termine cette tournée au Great Hall of the people à Pékin devant 10 000 personnes et reçoit un standing ovation pour les neuf contre-ut effectués avec aisance. Le troisième concours, en 1989, s'effectue sur des airs de l'Elisir d'Amore et Un ballo in maschera. Le vainqueur du cinquième concours accompagne Pavarotti dans un récital à Philadelphie en 1997.

Pour Luciano Pavarotti, l'année 1990 représente un tournant de sa reconnaissance internationale ; cela débute lors de la coupe du monde de football en 1990 en Italie, l'air « Nessun dorma » de l'opéra Turandot de Puccini devient l'air officiel du championnat mondial. Tout au long des années 1990, Pavarotti se produit dans de nombreux concerts « en plein air » ; ainsi, le concert de Hyde Park à Londres attire une audience record de 150 000 spectateurs. En juin 1993, plus de 500 000 spectateurs et plus d'un million de télespectateurs assistent au spectacle du maestro en direct de Central Park à New York.

Cependant, l'ascension de Luciano Pavarotti vers la célébrité n'est pas sans difficultés. Il gagne très vite dans le monde de l'opéra, le sobriquet de « roi des annulations » : en effet, de par sa santé relativement fragile, Luciano Pavarotti est amené a décommander certains opéras. Cela provoque des problèmes avec certaines maisons d'opéra, comme le Lyric Opéra of Chicago avec lequel il entretient de très mauvaises relations.

Années 2000[modificar | modificar la font]

En 2002, Pavarotti se sépare de celui qui a été son manager pendant 36 ans, Herbert Breslin. La séparation, virulente, est suivie, en 2004, de la publication d'un livre de Breslin intitulé Le Roi et Moi, vu par beaucoup comme une œuvre en grande partie critiquable. Son habileté à lire la musique et à apprendre les rôles, sa conduite personnelle sont remises en question. Dans une interview en 2005 avec Jeremy Paxman sur la BBC, Luciano Pavarotti rejette l'idée selon laquelle il ne pourrait pas « déchiffrer » la musique, bien qu'il reconnaisse qu'il a parfois des difficultés à suivre les orchestres lorsqu'il interprète des rôles.

Il reçoit le Kennedy Center Honors en 2001 et détient actuellement deux records Guinness : un pour avoir reçu le plus de rappels (soit 165) et le deuxième, pour les meilleures ventes mondiales d'albums classiques (concert des trois ténors/record partagé avec Placido Domingo et José Carreras).

Le 13 décembre 2003, il se marie avec son assistante, Nicoletta Mantovani, qui lui donne des jumeaux, Alice et Riccardo nés à Bologne le 14 Janvier 2003. Suite à des complications au moment de la naissance, seule Alice survit.

Pavarotti commence sa tournée d'adieu en 2004, à l'âge de 69 ans, en chantant, pour la dernière fois à travers le monde, les airs les plus connus et précieux de l'opéra. Pavarotti donne son dernier concert à l'opéra au Metropolitan Opera le 13 mars 2004 : il reçoit douze minutes d'ovation dans le rôle du peintre Mario Cavaradossi (Tosca de Puccini). Le 1èr décembre 2004, il choisit les quarante villes dans lesquelles il effectuera sa tournée d'adieu, produite par Harvey Goldsmith.

Le 10 février 2006, Pavarotti interprète Nessun Dorma à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques d'hiver de 2006 à Turin en Italie. L'acte final de la cérémonie d'ouverture lui est réservé, sa performance reçoit ainsi la plus longue et la plus importante ovation de la nuit, par un public venu du monde entier. Cependant, notons que l'air avait dû être transposé un ton plus bas, vu son âge.

Il meurt des suites d'un cancer du pancréas le 6 septembre 2007 à l'âge de 71 ans [1].

Les Trois Ténors[modificar | modificar la font]

C'est le 7 juillet 1990 que Pavarotti rejoint les ténors espagnols Placido Domingo et José Carreras pour former les Trois Ténors, le trio lyrique le plus connu au monde. Ainsi, pour fêter la coupe du monde de football qui se déroule en Italie, les trois ténors interprètent, devant les anciennes Thermes de Caracalla à Rome, les airs d'opéra les plus connus, sous la direction du grand chef d'orchestre Zubin Mehta. Ce concert est devenu le support audio lyrique le plus vendu au monde.

En 1994, les trois ténors se rejoignent à nouveau, toujours pour la Coupe du monde de football, cette fois à Los Angeles, devant plus d'un million de spectateurs et téléspectateurs, toujours sous la baguette du chef d'orchestre Zubin Mehta.

Et puis en 1998, année où la Coupe du monde de football s'est établie en France, les trois ténors choisissent la Tour Eiffel pour leur concert, sous un majestueux décor signé par le producteur Tibor Rudas. Ce concert se fait sous la direction du pianiste virtuose et chef d'orchestre James Levine. Ils sont en direct devant un public cent fois plus important que celui de Rome, soit deux milliards de téléspectateurs dans le monde entier.

Remarquons aussi que les enregistrements audios et vidéos de ces concerts ont été vendus en nombre largement supérieur à ceux des Rolling Stones ou d'Elvis Presley.[2]

Pavarotti and Friends[modificar | modificar la font]

Son tour de chant ne s'arrête pas aux majestueux concerts des trois ténors, loin de là. Luciano Pavarotti voue une grande partie de son temps aux concerts de charité et aux actions humanitaires. Ainsi, de 1992 à 2002, on peut compter jusqu'à sept concerts à portée humanitaire appelés Pavarotti and Friends. Tous ces concerts ont eu lieu en direct de la Piazza Grande de sa ville natale, Modène.

Cependant ces derniers concerts n'ont pas qu'une portée caritative ; ils permettent aussi à Pavarotti de s'exprimer dans un autre domaine que le sien : la variété ; il a chanté avec les plus grandes voix de ce monde Elton John, Céline Dion, Joe Cocker, Sting, etc., en tout, plus de 100 chanteurs, de tous horizons (jazz, gospel, rap, variété, et bien sûr, opéra). Par le biais de ces concerts, Pavarotti a permis à des millions de personnes d'entendre pour la première fois quelques-uns des plus grands airs d'opéra. Luciano Pavarotti est reconnu comme le premier ténor au monde à avoir réussi à si bien démocratiser l'opéra auprès du grand public.

Ces concerts étaient aussi pour Pavarotti une invitation au monde extérieur à venir dans sa ville natale ; il disait qu'il aimait transformer sa ville en « Hollywood italien ».

Quelques anecdotes sur sa vie[modificar | modificar la font]

Bien que beaucoup de personnes attribuent la réussite de Pavarotti à sa bonne étoile, on peut aussi remarquer que sa vie fut souvent jalonnée d'obstacles. Dès l'âge de douze ans, Luciano Pavarotti a frôlé la mort : il avait attrapé le tétanos et était dans le coma. Lorsqu'il raconte cette anecdote, il dit que lorsqu'il a repris conscience, il a entendu des gens discuter autour de son lit. Ils disaient qu'il avait déjà reçu les derniers sacrements à trois reprises, que le prêtre reviendrait le lendemain, mais que, selon les médecins, il ne passerait pas la nuit.

Il y a eu ensuite tous ses problèmes de poids qui le complexaient fréquemment. Il est depuis l'âge de trente ans victime de surpoids, ce qui l'oblige à faire constamment des régimes à base d'eaux minérales et de fruits. Ces conditions lui posent souvent des problèmes. Ainsi, il a dû à plusieurs reprises subir des opérations aux genoux et au dos.

Luciano Pavarotti était réputé pour être un très bon cuisinier et lorsqu'on lui parle de nourriture, il dit qu'il doit tout cela à son enfance et notamment à sa mère surnommée « la Mamma ». Aussi, pour l'anecdote, lorsque Luciano Pavarotti se rendait dans des hôtels, il demandait à remballer la nourriture qu'il n'avait pas consommée. Quand on le lui rappellait, il qualifiait cette réaction « d'habitude de pauvres ».

La superstition est aussi une croyance qui occupait une partie de la vie de Luciano Pavarotti ; ainsi, lorsqu'il voyait un chat noir traverser le rue, il essayait de se persuader qu'il était blanc. Ses proches ont souvent confié aux médias que, lorsque Pavarotti arrivait sur scène, il avait un clou tordu en poche qu'il avait préalablement déniché sur la scène ou auprès des machinistes !

Le « maître des contre-ut » n'aurait jamais su déchiffrer de partitions de musique bien qu'il arrivait à suivre les orchestres. Il se justifiait en disant que, sans les partitions, il ne faisait qu'écouter les autres prestations (souvent par Enrico Caruso dont il a toujours admiré la voix exceptionnelle) et pouvait ainsi avoir une plus grande liberté d'interprétation sur scène et vocalement.

Enfin, un élément incontournable : son écharpe. Il s'agit certainement de « l'outil de travail » auquel il tenait le plus car, pour lui, cette écharpe faisait partie de sa vie depuis le début de sa carrière. Elle accompagnait donc le maestro à toutes les représentations.

Carlos Kleiber, chef d'orchestre, a dit de lui : « Quand Luciano Pavarotti chante, le soleil se lève sur le monde. »

Ligams extèrnes[modificar | modificar la font]

Nòtas[modificar | modificar la font]

  1. Decès le 6 septembre 2007
  2. Communiqué de presse de la maison de production Decca